L’association SEMAPHORE a pour objet de développer tout ce qui peut protéger, favoriser et promouvoir une gestion durable des espaces maritimes (Mor Braz) et côtiers situés entre la presqu’île de Quiberon et Guérande, y compris les bassins versants.
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jeudi 20 janvier 2011

Prolifération des plantes invasives : problèmes et risques.

Les plantes invasives sont des végétaux envahissants, dont la prolifération entraîne des dysfonctionnements et des dommages sur l’environnement et fait, aujourd’hui, une des premières causes mondiales de perte de biodiversité.
On considère qu’une plante porte atteinte à la biodiversité lorsqu’elle concurrence les espèces indigènes ou qu’elle produit des changements significatifs de comportement de structure et/ou de fonctionnement des écosystèmes.

Disparition des plantes locales
Les plantes invasives s’installent de manière agressive, massive et définitive, supplantant les plantes indigènes.

Diminution de la biodiversité
A l’échelle mondiale, les plantes invasives rendent les milieux naturels inhospitaliers pour les autres espèces. La modification ou la fermeture des milieux par les plantes invasives entraîne une perte de la richesse en espèces des écosystèmes.

Perturbation des activités humaines pêche, chasse, navigation..
Les plantes invasives forment des zones impénétrables limitant l’accès au site, l’écoulement des eaux, les activités de pêche, de navigation et les loisirs nautiques.

Problèmes d’allergies, brûlures et coupures
Les pollens de certaines plantes invasives peuvent provoquer des allergies. Le contact cutané avec d’autres espèces peut provoquer des brûlures ou des blessures avec les feuilles à bords coupants.

Identification de quelques plantes invasives :

Renouée
Floraison en août. On la retrouve dans les jardins en plantes décoratives, au bord de cours d’eau ou de routes, dans les milieux réaménagés (friches, remblais..)


Herbe de la Pampa
Floraison à la fin de l’été et peut perdurer tout l’hiver. Ses nombreuses graines peuvent de propager dans un rayon de 25 kms. On la retrouve le long des axes routiers, dans les milieux réaménagés, les prairies et les jardins.



Griffe de sorcière
Floraison d’avril à mai. Ses fleurs sont roses ou jaunes, ses feuilles sont charnues à trois angles en forme de griffes. Cette plante forme de grands tapis en couvre-sol. On la retrouve dans les jardins, sur les falaises, les dunes, les murets et les rocailles.

Jussie
Floraison de juin à septembre. Cette plante tapisse uniformément les plans d’eau. On la retrouve sur les eaux stagnantes ou à faible courant, sur les berges de rivières, dans les canaux, les fossés, les prairies humides, les étangs, les bassins d’ornement.
Depuis le 2 mai 2007 , la commercialisation, l’utilisation et l’introduction en milieu naturel des Jussies sont interdites.

Myriophylle du Brésil
Floraison de juin à septembre. Il s’agit d’une plante amphibie avec ses tiges qui se dressent au-dessus de l’eau, ses feuilles sont vert clair en lanières fines. On la retrouve dans les milieux humides, les eaux stagnantes ou à faible courant, dans les bassins d’ornement, les étangs, les aquariums.


Baccharis halimifolia ou séneçon des arbres
Floraison d’août à octobre. Cette plante se développe facilement dans les haies séparatives de jardin, les campings et espaces verts, dans les marais, les landes et sur les dunes.
Cette plante est très prolifère en Bretagne et plus particulièrement dans la région de la presqu’île de Rhuys.
C’est pourquoi, il est important d’insister sur les nuisances créées par cette plante très compétitive qui forme des fourrés très denses, entraînant la disparition des plantes et des communautés animales et végétales locales.
Par ailleurs, d’autres nuisances et problèmes sont à signaler :
Le baccharis halimifolia est un bon combustible. De ce fait, il augmente les risques d’incendie dans les friches et menace la sécurité des riverains.
La production importante de pollen pourrait impliquer une aggravation du rhume des foins, en raison de leur fort pouvoir allergisant. Il peut être toxique pour certaines espèces animales.


Que peut-on faire contre les plantes invasives ?

- L’idéal serait qu’aucune de ces plantes ne soit plus commercialisée.
Quoi qu’il en soit, il ne faut pas les acheter.

- Quand ces plantes sont déjà en place, il faut les arracher.
Si cette opération s’avère impossible, il faut les couper régulièrement à la base, les tailler avant la floraison.

- Dans tous les cas, il faut faire sécher les résidus avant de les incinérer.

- Il ne faut pas jeter le contenu des aquariums et les déchets verts dans les milieux naturels pour ne pas les propager. Les déposer à la déchèterie.

- Il est important d’informer notre entourage des risques encourus, liés aux plantes invasives.

2 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. à Penestin, le bacharris halimifolia est présent dans les marais maritimes de Men armor . j'ai pris des photos et les ai mises sur mon blog . J'espère que la municipalité les fera enlever . Régulièrement je publie des photos de cette plante invasive , une première fois l'arrachage a suivi ! j'espère qu"'avec ma deuxième série de photos , ils subiront aussi le même sort ! http://penestinlittoral.blogspot.com

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