Le bois du Kerver

Le bois du Kerver en trois actes  (extraits de nos articles de février 2011 et d'avril 2011)

Février 2011:  Ne touche pas à mes arbres !  

Le conseil général du Morbihan a déposé le 29 octobre 2010 une déclaration préalable pour une coupe et abattage de 300 pins dans le bois du Kerver à Saint-Gildas à proximité du littoral.

Après l'avis défavorable de l'Architecte des Bâtiments de France, le préfet a refusé les travaux, et la mairie de Saint-Gildas a fait opposition à la déclaration préalable le 24 décembre 2010.

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Avril 2011 : Le projet d'abattage des pins du bois du Kerver :  suite 

Sémaphore a interrogé et rencontré le service ENS (Espaces Naturels Sensibles) du Conseil Général du Morbihan pour avoir une information approfondie sur les perspectives de gestion de ce site.......

Quelle sera l’attitude du département pour ce site dans les mois à venir ?

Voir l'article complet.

Avril 2013 : Massacre à la tronçonneuse
Malgré la belle communication du Conseil Général (voir l'affiche) 

 –     La concertation promise n'a pas eu lieu :

Le 18 mars, nous recevons un mail des services du conseil général pour nous informer du début des travaux le 25 mars soit une semaine avant le début des travaux d'abattage.

Sémaphore n'a pas été informé comme prévu pendant le déroulement du dossier,  (rapport de l’ONF, avis favorable de la préfecture et de l’ABF et de la mairie pour la déclaration d’abattage)

-    L'abattage n'est pas  conforme :

l'étêtage de quelques pins a été effectué mais pas de tous,et  pas dirigé dans leur chute.

Les arbres abattus provoquent des dégâts considérables dans le sous-étage, des chênes verts sont écrasés ou abimés (même ceux de plusieurs mètres) – lien vers le diaporama

 -    Sécurité : le chemin est barré aux véhicules mais pas aux piétons. Lors de notre visite sur le chantier nous nous sommes inquiétés de la présence unique  d'un bucheron professionnel.

En conclusion les  promesses de communication du CG (cahier des charges) n'ont pas été  respectées et nous nous inquiétons  des modalités d’enlèvement des très nombreuses grumes (de l’ordre du millier) qui ne pourra se faire sans aggraver la situation. D'autre part, le remplacement des arbres ne semble pas en accord avec les déclarations faites lors de notre entretien. (cf article d'avril 2011)