Nous avons relevé dans le suivi des vases déversées dans la Baie de Quiberon et issues du dragage du port de La Trinité qu'elles étaient contaminées au TBT que l'on trouve dans les peintures marines antisalissures dites "antifouling". D'où notre opposition à la deuxième phase des travaux qui doivent commencer le 15 janvier prochain pour 30 000 M3.
Au comité de suivi du 20 novembre dernier face à nos interrogations personne n'a pu ou voulu nous répondre.
Pourtant un rapide tour de piste sur le site internet d'IFREMER nous a fait découvrir un document scientifique très intéressant que nous publions intégralement et intitulé "Suivi de l'imposex chez nucella lapillus le long des côtes de la Manche et de l'Atlantique" daté de novembre 2008 et rédigé par 3 chercheurs de l'Institut Universitaire Européen de la Mer pour le Réseau National d'Observation "Imposex-TBT"
Quelques extraits qui doivent faire réfléchir "les sceptiques" sur les effets du TBT dans les milieux marins. Laissons la parole aux experts :
"Le tributylétain (TBT)...ce puissant toxique engendre des effets délétères sur l'environnement car de nombreuses espèces végétales et animales y sont sensibles, à des doses infinitésimales.... Parmi les réponses biologiques mesurables, la plus sensible est la masculinisation des femelles de certaines espèces de gastéropodes marins : l'imposex. Ce phénomène est un bioindicateur spécifique puisque son intensité est proportionnelle à celle de la pollution par le TBT...
L'utilisation de telles peintures à base de TBT a débuté dans les années 1960... Dès le début des années 80 certains désordres écologiques sont observés... le faible recrutement de naissain d'huître dans le bassin d'Arcachon serait la conséquence d'une forte mortalité larvaire occasionnée par le TBT..."
Sans commentaire mais pas sans inquiétude !
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