L’association SEMAPHORE prend acte de la décision du Ministre Jean Louis BORLOO, et du Président du Syndicat Mixte des Ports de plaisance du Morbihan de suspendre les opérations de dragage et d’immersion des « vases » du port de La Trinité entre le Grand Mont et l’île d’Houat.
C’est un premier pas qui est sans doute motivé par les résultats des premières analyses de suivi contenues dans le rapport d’IFREMER que nous avions publiés la semaine dernière sur notre blog et qui sont connus par le maître d’ouvrage et les services de l’Etat depuis juin. Le principe de précaution qui semble s’être imposé dans le traitement par le Ministre d’Etat dans ce dossier a permis de prendre une sage décision.
C’est un premier pas qui est sans doute motivé par les résultats des premières analyses de suivi contenues dans le rapport d’IFREMER que nous avions publiés la semaine dernière sur notre blog et qui sont connus par le maître d’ouvrage et les services de l’Etat depuis juin. Le principe de précaution qui semble s’être imposé dans le traitement par le Ministre d’Etat dans ce dossier a permis de prendre une sage décision.
Toutefois, notre association restera vigilante sur le dossier des « vases » issues des dragages des ports, en effet la suspension ne veut pas dire l’arrêt total et définitif sur le site d’immersion en baie de Quiberon. Au regard des analyses du suivi sur la zone d’immersion et sans doute de l’état initial avant travaux qui bizarrement nous a pas encore été transmis, nous demandons l’abandon définitif de cette zone comme lieu de dépôt des « vases ».
L'interview d'André Dorso sur Radio France Bleu Armorique :
Cependant, 30 000 M3 de « vases » contaminées au TBT ont été déversées dans la baie, et les problèmes demeurent des conséquences sur la biodiversité de la zone d’immersion et à l’extérieur en fonction de la dispersion et des effets sur les productions marines. Le Syndicat mixte doit maintenant assurer le « Service Après Vente », c’est pourquoi dès ce jour nous demandons à son Président de réunir en urgence un comité de suivi qui devra examiner les résultats des analyses officielles. Dès maintenant, nous demandons des analyses complémentaires indépendantes afin de mesurer les effets de cette contamination plusieurs mois après les opérations dans la Baie et la remise de l’état de fin de travaux prévu dans l’arrêté d’août 2008. Les populations côtières et les professionnels de la mer doivent avoir toutes ces informations comme la loi le prévoit. Le principe de précaution doit aussi être soulevé dans le suivi de cette zone après des opérations qui selon les promoteurs étaient sans risque pour la biodiversité et les personnes !
Comme la table ronde organisée samedi dernier sur Arzon dans le cadre du week-end de l’environnement de la presqu’île de Rhuys l’a montré, des solutions doivent être trouvées pour le traitement des « vases » issues des dragages des ports, mais avec une concertation de tous les acteurs. L’initiative de la préfecture du Morbihan pour la mise en place d’un schéma départemental va dans ce sens. Notre association par l’intermédiaire d’une de ses membres a participé aux premières réflexions et nous continuerons dans un esprit de responsabilité et de défense de notre environnement marin.
Enfin, ce regrettable épisode dans notre baie doit nous faire prendre conscience de la nécessité de mieux gérer les espaces maritimes côtiers dans le sens du développement durable.
Bravo à vous de ne pas laisser faire ce massacre programmé, j'espere que vos efforts paieront.
RépondreSupprimerSuper résultat! Continuez le combat...même s'il ne s'agit que d'une goutte d'eau dans la mer, celle de Sémaphore est utile...et pure!
RépondreSupprimerJe suis venu en visite sur le blog d'André Dominique DORSO pour le féliciter lui et ses collègues pour le travail accompli.
RépondreSupprimerJe voudrais aussi, à titre personnel avoir son mail pour pouvoir lui envoyer des informations.
André JOURDAN
andrejourdan3@orange.fr