Le SCoT une feuille de route pour les 15 prochaines années
Le SCoT doit définir les objectifs et les principes de la politique de l'aménagement et de l'urbanisme pour les 15 prochaines années selon le code de l'urbanisme. "Il détermine les conditions d'un développement équilibré dans l'espace rural entre l'habitat, l'activité économique et artisanale, et la préservation des sites naturels, agricoles et forestiers".
C'est un document essentiel qui conditionne les choix stratégiques d'un territoire pour l'avenir. Et dieu sait si en presqu'île les citoyens ont besoin de connaître cette feuille de route : quelle place donnée à l'urbanisation, à la préservation des espaces naturels, au développement économique, à l'agriculture, au tourisme...
Autant de questions qui doivent recevoir des réponses concrètes. La question du projet immobilier du KERVER est un bon exemple pour illustrer les enjeux et les orientations d'un document de planification comme le SCoT.
Des réponses qui nous laissent sur notre faim
Autant, le refus d'un projet immobilier comme le KERVER a été confirmé par les deux maires de Saint Gildas de Rhuys et de Sarzeau à l'occasion du débat, autant nous restons sur notre faim après la présentation des orientations et objectifs qui sont restés très généraux et très peu concrets. Aucune carte n'est venue illustrer les enjeux et les orientations alors qu'elle constitue un bon outil pour vulgariser et illustrer les positions des élus.
Une démarche peu lisible
Aux questions du public sur la méthode et la démarche les réponses ont été peu cohérentes. Pourquoi
se précipiter à voter le document avant la fin de l'année alors que visiblement il reste encore beaucoup à faire tant du coté des élus que dans le processus de concertation qui est encore dans les limbes. Pour échapper aux dispositions du Grenelle 2 alors que les élus affirment leur volonté d'en appliquer les principes ? Beaucoup d'incohérences, voire d'opacité dans la démarche. Certains élus nous ont fait part de leur étonnement sur le calendrier, lors de la réunion "à huis clos" le 20 septembre il avait été convenu de repousser l'adoption du SCoT en 2011. Enfin, les études sur l'agriculture et le développement économique ne seront pas terminé pour la fin de l'année 2010, mais courant 2011. "Pourquoi ce sprint" commentait un des participants au débat.
se précipiter à voter le document avant la fin de l'année alors que visiblement il reste encore beaucoup à faire tant du coté des élus que dans le processus de concertation qui est encore dans les limbes. Pour échapper aux dispositions du Grenelle 2 alors que les élus affirment leur volonté d'en appliquer les principes ? Beaucoup d'incohérences, voire d'opacité dans la démarche. Certains élus nous ont fait part de leur étonnement sur le calendrier, lors de la réunion "à huis clos" le 20 septembre il avait été convenu de repousser l'adoption du SCoT en 2011. Enfin, les études sur l'agriculture et le développement économique ne seront pas terminé pour la fin de l'année 2010, mais courant 2011. "Pourquoi ce sprint" commentait un des participants au débat.
Un manque total d'information
Vous allez sur n'importe quel site internet d'une collectivité qui établit un SCoT et vous trouverez tous les documents préparatoires à la démarche (exemple Pays de Muzillac et de La Roche-Bernard). Sur le site de la communauté de communes de la presqu'île de Rhuys, il a fallu attendre le 5 octobre au matin pour avoir enfin le diagnostic (sans doute ce n'est pas étranger à nos interventions) (lien avec le site).
Face à ces refus de transparence dans la démarche d'élaboration du SCoT, l'ensemble des 13 associations du collectif "Pour la protection de la presqu'île de Rhuys" a adressé une demande collective ce jeudi afin de pouvoir avoir accès à tous les documents sous un mois comme le prévoit la loi.
Nous reviendrons sur cette question importante de l'information et de la communication qui dans le processus en cours du SCoT de la presqu'île est un véritable problème.
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