Fin février 2012, François Goulard, Président du Conseil Général et Gérard Le Tréquesser, Président du Syndicat mixte des ports s'engageaient à "exclure tout clapage de boues portuaires en baie de Quiberon"... (notre article du 25 février 2012)
Depuis ces dernières négociations, silence sur les ponts !
Les services de l'Etat et du Conseil Général interrogés par Sémaphore, s'expriment d'une même voix : "nous n'avons pas de directive pour ce dossier" et ils confirment qu'aucune étude précise n'a été lancée quant à la recherche de solutions alternatives pour évacuer les boues portuaires et qu’aucune date n'est prévue pour la prochaine réunion du comité de suivi.
Il est clair que ce coup d'arrêt du clapage en baie de Quiberon n'a pas été suivi d'une mobilisation des autorités compétentes pour rechercher les solutions alternatives que nous appelons de nos vœux et qui étaient prévues.
Pourtant, il existe des solutions utilisées en France et à l'étranger (traitement avec des bactéries, géotube, valorisation, lagunage....) (notre article du 2 juin 2012)
Pourquoi une cellule de recherche n'a t elle pas été mise en place ?
Nous trouverons nous à nouveau au pied du mur avec nos partenaires de Mor Braz devant une improvisation de dernière minute faute d'avoir encore une fois anticipé ?
Devrons-nous encore nous mobiliser auprès du public, dans les médias et descendre dans la rue ?
Parfaite illustration d'un dossier, encore un, qui aurait pu avancer par la concertation entre tous les acteurs concernés dans le cadre de la gestion d'un Parc Naturel Marin dont nous demandons la création.
Sémaphore et ses partenaires restent mobilisés.
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