Les zones de production de coquillages vivants font l'objet d'un classement sanitaire défini par arrêté préfectoral et établi sur la bases d'analyses microbiologiques (nombre d'Escherichia coli pour 100g de chair et de liquide intervalvaire) et de dosage de métaux lourds (plomb, cadmium et mercure en mg/kg de chair humide)
4 classes sanitaires sont définies A, B, C et D (cliquer sur les tableaux pour agrandir)
Comme on le voit sur ces tableaux, il ne reste que 3 zones conchylicoles sur 124 en Bretagne autorisées à commercialiser en direct leur production, et les zones interdites sont en augmentation.
Les autres productions doivent passer au moins 48h dans un bassin de purification contenant de l'eau de mer filtrée, traitée aux ultra-violets et oxygénée.
Ce traitement est très efficace contre les E. coli mais pas sur d'éventuels virus entériques (qui sont la cause essentielle des gastro-entérites).
Sur 10 ans, 5 zones se sont améliorées, 55 sont restées stables et 64 ont subi une augmentation de la contamination.
Sur 10 ans, 5 zones se sont améliorées, 55 sont restées stables et 64 ont subi une augmentation de la contamination.
La reconquête de la qualité des eaux est un point essentiel pour éviter la contamination et passe par le bon fonctionnement des stations d'épuration et des assainissements non collectifs, dossier que Sémaphore va approfondir.
La catégorie sanitaire (A ou B) doit en principe figurer sur les étiquettes des bourriches.
Sources : Ifremer, DREAL Bretagne
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