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mercredi 21 octobre 2009

Les "vases" de la Trinité étaient contaminées

Comme nous l'avions écrit la semaine dernière, nous publions le document intégral de l'IFREMER transmis par la préfecture qui fait le point sur une partie du suivi des opérations de dragages du port de La Trinité du début de l'année au large de Saint Gildas de Rhuys (document IFREMER).
Rapport IFREMER
Après une étude sérieuse et approfondie du document, les craintes des populations, des élus et des associations sont confortées. Il suffit de lire la conclusion générale du suivi des coquilles St Jacques sur le site d'immersion. Si certaines mesures ne mettent pas en évidence de contamination à proximité du site d'immersion, "par contre, le suivi révèle des teneurs en TBT significatives .... qui pourraient traduire une contamination du milieu par des sédiments immergés".
Pour tout savoir sur le TBT produit interdit pour tous les bateaux depuis 2004, nous vous invitons à consulter une note synthétique de l'IFREMER (lien TBT) qui explique toute sa nocivité pour les milieux marins.
Au regard de ces analyses et contrairement à ce qui a été dit et écrit par le maître d'ouvrage il y a quelques mois, les "vases" de la Trinité étaient polluées et contenaient du TBT.
Sémaphore à partir de ce document va demander la mise en place d'un comité de suivi au Président du Syndicat Mixte des ports du Morbihan, et informer les élus et ses partenaires.
C'est l'information principale, mais nous reviendrons prochainement sur le blog pour développer nos positions et nos propositions à la suite de ce rapport de suivi de l'IFREMER.

4 commentaires:

  1. Outre le problème de contamination du milieu par le TBT :
    -Savez-vous quel a été l'impact de ce déversement massif sur la faune et la flore qui ont dû se trouver étouffées par ce dépôt?
    Quelle est la surface de vases sous laquelle la faune et la flore ont été altérées?

    Quel pourrait-être le temps d'une reconstitution de cette zone à l'état naturel ?

    Merci pour vos réponses à ces questions.

    Cette quasi nécrose des fonds sous-marins serait une raison suffisante de s'opposer au déversement des vases en "mor braz"
    Luc

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  2. réponse à Luc:
    Sur l'impact du déversement le rapport de 1999 pour le choix du site indiquait qu'au delà de 10 000 M3 la zone était stérilisée pour plusieurs années.
    Nous connaitrons la surface concernée qu'une fois le bilan après travaux sera fait. Pour l'instant malgré nos demandes officielles l'état initial avant travaux(soit avant le 15 janvier 2009)ne nous a pas encore été transmis.
    Le temps d'une reconstitution de cette zone à l'état naturel dépend du volume déversé au delà de 10 000 M3 le rapport de 1999 évoquait une période de 10 ans !
    Voilà ce que l'on peut dire aujourd'hui sur le sujet.
    André

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  3. Du TBT: c'est toujours utilisé, il suffit de faire le tour des ports et de bien regarder ce qui est utilisé, notamment par certains marins pêcheurs qui se procurent de la peinture au TBT sur les aires de carénage industriel à Lorient, St Nazaire, Concarneau, etc moyennant une godaille...
    On ne parle pas non plus de l'effet nocif du téflon micronisé que l'on trouve dans certaines peintures sous-marines qui sont terriblement toxiques et qui ne sont toujours pas interdites alors que les peinture au CuO ne le sont pas car c'est un constituant naturel de l'eau de mer.
    Et que dire des peintures à l'arsenic, ou aux oxydes mercurieux presents dans les sédiments anciens? Ca aussi personne n'en parle!

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  4. Nous dépendons de la règlementation ! Un groupe de travail ministériel mis en place en juillet 2007 avec le CETMEF, IFREMER, BRGM, INERIS ... pour déterminer dans les 18 mois de nouvelles normes concernant des critères de dangerosité(H5 nocif, H6 toxique, H7 cancérigène,H9 infectieux, H10 repro-toxique,H11 mutagène,H14 Eco-toxicité pour les sédiments...)

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